Lorsque les lecteurs s’y mettent…

Bonjour à tous!

Avec l’arrivée de nouveaux livres en provenance de la Médiathèque, ainsi qu’un important don en livres Science Fiction de la part de Philippe LOMBARD (merci à toi de nous faire découvrir ou redécouvrir les « bases » de la SF), notre bibliothèque continue à faire peau neuve !

Et justement, dans les nouveautés, il y a maintenant les « coups de cœur  » des lecteurs !

Le principe est simple : vous avez aimé un livre de la bibliothèque? Présentez-le nous !

 

 

  •  1, Rue des petits-pas, de Nathalie HUG

Ce roman se situe quelque part dans la Meuse, juste après la fin de la 1ère guerre mondiale. L’héroïne, Louise, est recueillie après un viol, au 1 rue des petits-pas, dans un village qui a été détruit par la guerre et où les habitants commencent juste à se reconstruire. Le roman aborde la situation des zones ravagées par la guerre juste après le conflit, la dureté des rapports humaines dans ces circonstances, alors que la guerre pourtant terminée est partout présente. C’est aussi un roman féministe, qui traite du rôle des sages-femmes dans l’exercice de la médecin de façon très sensible

 

 

 

  • Le lac aux sortilèges, de Maêve BINCHY

Ce roman a pour cadre l’Irlande de la 2ème moitié du XXème siècle. L’auteur nous décrit l’Irlande du siècle dernier et ses familles catholiques. Les deux héroïnes, Kit et Clio, vivent une jeunesse tranquille jusqu’au jour où Helen, la mère de Kit, disparaît. Un corps est retrouvé dans un lac voisin, mais est-ce bien celui d’Helen?? Une mystérieuse correspondance s’établit entre Kir et une soi-disant ami d’Helen. Le doute naît dans l’esprit de Kit et une visite à Londres fera éclater la vérité. 

Malgré quelques invraisemblances, le livre reflète plutôt bien la société irlandaire, marquée par la religion et.. la bière…

 

 

 

  • La femme du gardien de zoo, de Diane ACKERMAN

Inspiré d’une histoire vraie, ce roman évoque un épisode méconnu de la 2ème guerre mondiale en Pologne puisque l’action se situe à Varsovie. L’héroïne, Antonina, est la femme du directeur du zoo. Le roman permet de comprendre comment la ville sombre dans la guerre à l’automne 1939, comment les réseaux de résistance s’organisent, comment ils travaillent à sauver plusieurs centaines de juifs sortis clandestinement du ghetto avant son embrasement en 1944..

Le roman nous entraîne dans ces événements tragiques. Il permet d’aborder aussi de façon originale, à travers les personnages et leur métier, la façon dont les nazis concevaient les espèces vivantes et comment ils ont cherché à reconstituer sans succès des espèces « originelles pures ».

 

 

 

  • Tôt, un matin, de Virginia BAILY

Ce roman se déroule essentiellement à Rome. En 1943, le ghetto juif est vidé de ses occupants par les nazis : un petit garçon juif est alors confié par sa mère à une jeune italienne, Chiara, qui le sauve de la déportation et le prend en charge comme son fils. 30 ans plus tard, Chiara est contactée par une jeune galloise à la recherche de son « vrai » père, un italien que sa mère avait rencontré 16 ans auparavant.

Le fait de mêler ces deux temporalités donne beaucoup de rythme à la narration et l’histoire permet d’aborder de façon intéressante la question de la filiation.

 

 

 

 

  • Au moins, il ne pleut pas, de Paula JACQUES

Ce roman nous entraîne en 1959 à Haïfa, dans le jeune état d’Israël (né en 1948).

Il met en contact deux adolescents obligés de quitter l’Egypte après la mort de leurs parents et deux femmes rescapées des camps de la mort nazi, plus précisément de Ravensbrück. Le frère et la sœur sont hébergés chez les deux femmes, qui leur offrent un havre de paix, où « au moins, il ne pleut pas ». Mais la tranquillité est de courte durée, puisque l’une des deux femmes est accusée d’avoir collaboré avec les nazis pendant son séjour au camp. Deux livres se mêlent ici : celui qui décrit la difficile adaptation des deux adolescents déracinés, et celui qui traite de l’univers concentrationnaire. 

Ce roman nous met très vite en empathie avec les personnages et aborde de façon originale et sensible la question de la culpabilité des survivants du génocides juif.

 

 

 

 

Pour rappel, la bibliothèque reste ouverte pendant les vacances, à son horaire habituel :

les mercredis de 18h à 19h, au 1er étage de la Mairie