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Un centenaire d’ampleur

Jamais cérémonie patriotique n’avait accueilli autant de monde. Plus de cent personnes ( ¼ de la population de la commune) étaient présentes. D’ailleurs la RD115 était complètement occupée lors du cheminement vers le cimetière. Un moment fort donné par les habitants à ce centième anniversaire de la fin de la Grande guerre.

Quatre enfants du village ont déposé la gerbe devant le monument aux morts.

M. le Maire a lu le discours officiel. Pour ce centenaire, le discours était exceptionnellement rédigé par le Président de la République. Cérémonie de la victoire, mais aussi moment de recueillement face à l’importance des pertes et célébration de la paix.

M. l’adjoint au Maire a alors lu un texte rédigé par un habitant d’Azelot. Celui-ci résumait la survie puis la convalescence de son père à une double et gravissime blessure subie en 1914. Cette expérience combattante met en valeur la bravoure d’un homme sorti handicapé de cette guerre. Bravoure qui fut reconnue officiellement par de nombreuses citations.

M. le Maire a lu les noms des soldats inscrits sur le monument aux morts de la commune.

Une lourde minute de silence a suivi.

Tout le monde fut invité au pot clôturant ce centenaire.

Centenaire de la Grande guerre : hommage aux morts indiens de l' »Indian Labour Corps »

Cette belle et émouvante commémoration du samedi 22 septembre n’aurait pu avoir lieu sans une rencontre. M. Janczukiewicz, professeur d’Histoire-Géographie au lycée Varoquaux de Tomblaine,  a fait travailler ses élèves de lycée sur des travailleurs indiens de la guerre de 1914-1918, ayant séjourné dans notre région et en particulier à Azelot entre 1917 et le 22 septembre 1918.

Ce travail de recherche historique, encadré également par deux professeurs d’Anglais, Mme Martine Raux  et d’Arts Plastiques, Mme Maud Hosy,  amena les élèves à des contacts à l’étranger. Deux  historiens s’impliquèrent : M. Tony McClenaghan de l’Indian Military Historical Society et M. Rana Chhina . Cette production historique fut saluée et récompensée par l’Education nationale. M. Janczukiewicz m’a donc demandé la possibilité de mettre sur un mur du cimetière une plaque commémorative payée par la Région Grand-Est. Cette demande fut évidemment acceptée par le Conseil municipal. A germé alors l’idée de donner plus d’ampleur à ce moment.

L’ambassade d’Inde avait envoyé M. Unnikrishnan, attaché militaire adjoint auprès du bureau militaire. De nombreux élus avaient répondu à notre invitation, en particulier le député Thibault Bazin et le Conseiller départemental Luc Binsinger. M. Bergé, proviseur du lycée Varoquaux était présent, ainsi que M. Yves Grosse, président du para-club d’Azelot. Des représentants des organisations patriotiques avaient également fait le déplacement, et bien sûr des habitants d’Azelot.

Les différents orateurs soulignèrent la dimension profondément humaine de ce moment qui a permis de célébrer 4 hommes venus du bout du monde  travailler et mourir sur le sol de France et enterrés au cimetière d’Azelot.

Les quatre lycéennes,

aujourd’hui étudiantes, déposèrent 4 gerbes aux couleurs de l’Inde. M. Rana Chhina, professeur d’Histoire militaire en Inde, et qui avait fait le déplacement, prit la parole.

Il remercia les professeurs et les élèves pour leur travail, ainsi que la commune d’Azelot pour l’organisation de cette cérémonie. Il insista sur les idées que ceux des 60000 travailleurs indiens venus en France en 1917-1918, qui purent retourner chez eux vivants, ramenèrent  de leur expérience :  l’importance de valeurs universelles de liberté, d’égalité, ainsi que d’éducation notamment avec la scolarisation des filles. Il rappela que pour les Indiens, un individu meurt deux fois : la 1ère fois physiquement, la 2e fois réellement quand votre souvenir disparait chez les vivants. Cette cérémonie fut donc particulièrement importante pour ces 4 hommes, qui reposent depuis 1918, à Azelot. Des applaudissement nourris saluèrent ce discours du cœur et de la raison.

La plaque fixée derrière les 4 tombes fut alors dévoilée par les quatre étudiantes.

La « Marseillaise » fut ensuite chantée a capella par l’assistance.

Une longue séance photo s’en suivit.

Le Maire d’Azelot, Christian Forget, invita ensuite tout le monde à se rendre sous la halle, derrière la mairie, pour le pot de l’amitié.

Des élus avaient préparé des tables au couleur de l’Union indienne. Des vins  furent offerts accompagnés de moricettes et de sandwichs. Les discussions se prolongèrent suffisamment longtemps pour permettre à chacun de bénéficier de ces échanges marquants avec les acteurs français de ce projet comme avec nos hôtes indiens et anglais.

Un 8 mai sous un ciel d’azur.

La cérémonie de célébration de la victoire du 8 mai 1945 s’est déroulée sous un soleil radieux et un ciel sans nuage.

L’assistance était une fois de plus, comme l’a fait remarquer M. le Maire, très nombreuse.

La gerbe fut déposée par des enfants et le 1er adjoint aux pieds du monument aux morts.

Lecture du discours de la secrétaire aux anciens combattants Mme Darieussecq fut faite.

La minute de silence suivit la lecture des noms des morts inscrits sur le monument.

Enfin le pot de l’amitié eut lieu sous la halle. Claude, Oswaldo et Nicolas avaient préparé une belle table.

Commémoration pluvieuse

Ce sont tout de même une cinquantaine de personnes qui se sont rendues sous la pluie et le vent au cimetière communale pour commémorer l’armistice du 11 novembre.

La couronne de la municipalité ainsi que la couronne offerte par la famille Finch de Knutsford (Angleterre) ont été déposées aux pieds du monument aux morts.

Le discours de la secrétaire d’Etat aux Anciens combattants a été lu, suivi de la lecture des noms des morts inscrits sur le monument puis d’une minute de silence.

Les courageux participants se sont retrouvés ensuite à la salle communale pour le pot de l’amitié offert par la municipalité.

Un centenaire réussi. Une grande fête.

La centenaire de l’aérodrome d’Azelot a débuté à 11h00 ce dimanche… sous le brouillard !

Les invités, près de 200,  se sont rassemblés dans le hangar, où ils furent accueillis par Christian Forget, maire d’Azelot, Yves Grosse, président de l’École française de parachutisme d’Azelot, et Olivier Métrot, directeur de l’aérodrome. Étaient présents de très nombreux élus des communes du canton de Jarville ainsi que de la Communauté de communes des Pays  du Sel et du Vermois.


Yves Grosse a présenté un diaporama résumant 100 ans d’histoire de l’aérodrome d’Azelot depuis sa création par l’armée anglaise en 1917, au sud de la ligne de front, jusqu’à l’activité loisir d’aujourd’hui.
Le maire a ensuite repris la parole pour féliciter les bénévoles de l’association qui font vivre ce territoire de façon si efficace, sous la direction professionnelle d’Yves et d’Olivier.
Mme Creusot, pour le Département, M. Jacquin, sénateur et M. Thibault, député, ont tous rendu hommage à cette longue histoire et assuré l’école de parachutisme d’Azelot de leur soutien.

Yves Grosse et Christian Forget ont ensuite dévoilé une plaque marquant le centenaire de l’aérodrome d’Azelot.

La cérémonie s’est terminée avec un apéritif servi par le Conseil municipal d’Azelot, au complet, assisté de la secrétaire de Mairie.

Le soleil a fait son apparition à ce moment là. Les spectacles pouvaient commencer. Plus de 1000 personnes, au bas mot, vinrent voir les sauts de démonstration, la voltige, l’autogire, regarder l’exposition historique, les matériels des deux guerres présentés ainsi que les rapaces présents sur le site. Les bénévoles se sont démultipliés pour assurer le succès, reconnu de tous, d’une belle journée dévolue à l’Histoire, au parachutisme et à un territoire bien vivant.